L’OMS, le chemin d’un génocide programmé ?

Une lettre adressée à l’OMS, signée par cinquante-trois spécialistes gravitant autour de la santé (dont cinq français) fut rendue publique. Elle est datée de mai dernier.

Pour rappel : L’OMS est une institution spécialisée, dépendant de l’ONU, dédiée à la santé publique. Elle a pour rôle de fournir un appui technique aux EOMS1tats membres de l’organisation, de garantir l’accès aux médicaments de bonne qualité… Cependant, son avis sur la cigarette électronique reste très tranché : ils sont contre. Ma-cigarette.fr en parle ici.

L’OMS vit des subsides des Etats membres et des grands groupes pharmaceutiques. Par exemple, GlaxoSmithKline (CF: notre article sur Marisol Touraine), offre énormément d’argent à l’OMS. Ce ne sont pas les seuls (source):  Bayer ( 1,12 m $ ) , Bristol -Myers Cracmol ( 1,2 million de dollars ) , Eli Lilly ( 2,9 M $ ) , GlaxoSmithKline ( 1,3 million de dollars ) , Novartis ( 1 million de dollars ) , Johnson et Johnson , Merck , Novartis , Pfizer , Sanofi- Aventis. Et ces entreprises, des laboratoires pharmaceutiques, vendent de moins en moins de substituts nicotiniques (-10% par an depuis 2009).

La lettre qui lui a été adressée fait état d’un manque d’ouverture et de clairvoyance assez affligeant. L’OMS ne semble pas prendre en compte les dernières études sanitaires publiées. Pire, elle exhorte les états membres de l’ONU à limiter à outrance notre vaporisateur personnel, souvent sous le prétexte fallacieux de minorer l’envie chez les adolescents, pourtant réfuté scientifiquement.

Pour la cinquantaine de spécialistes co-signataires de cette missive en forme d’avertissement, l’immobilisme de l’OMS face à la perspective de pouvoir éviter un milliard de morts au 21ème siècle (chiffres, OMS!!) est une grave atteinte à la santé publique mondiale. Pour eux, il est inconséquent que l’OMS ne s’investisse pas dans le financement d’étude sur l’innocuité de la cigarette électronique. Il en va de même pour leur recommandation de limiter au maximum la diffusion de ce substitut nicotinique pourtant efficace. A l’heure ou le tabac semble reprendre le dessus en France, et probablement ailleurs, il serait temps que l’OMS se libère de ses influences pharmaceutiques, et se souvienne de l’essence de sa mission.