Cigarette électronique en distributeur, oui mais avec du cannabis dedans !

Cannabis, cigarette électronique?

Certains nous reprochent (ou jalouse) notre proximité avec les professionnels du secteur, redoutant que l’on perde notre sacro-sainte liberté de ton. Et bien, et tous nos partenaires le savent, ça n’arrivera jamais.

Par contre, cette proximité est profitable pour avoir la primeur de certaines informations, et celle-ci à au moins le mérite de nous avoir fait rire. Fort. Gras. Mais jaune.

Un professionnel de la vape à donc reçu, comme manifestement beaucoup d’autres, le mail suivant:

Jusque là, bon, sans procès d’intention, on peut au moins trouver l’idée marrante, voir pratique en cas de très grosse pénurie personnelle de consommable. Un nouvel industriel dans le paysage, pourquoi pas, même si le grand écart entre « meuble pour la grande distribution » et « cigarette électronique » est un peu violent.

« Et, c’est pas fini »:

Oui, bon là, par contre, on va dire stop.

Déjà, je (nous) n’avons rien contre la taurine, ni contre le cannabis. Vous êtes grands, vous savez ce que vous avez à faire. Par contre, proposer le principe actif du cannabis (de synthèse? aie) en distributeur, là, ça craint. Déjà, le principe du distributeur n’est pas génial pour le contrôle de la vente au mineur, même si d’un point de vue personnel, si j’avais l’assurance qu’ils ne touchent jamais une clope de leurs vies, je serais pour qu’ils puissent vapoter. Mais en plus, ça ne va pas aider à dédiaboliser le marché. Micheline, 53 ans, mère de deux enfants virgule trois, elle, elle risque, en bonne ménagère, de voir ça d’un oeil très réprobateur, déjà que Jean-Pierre Pernaut à pas l’air pour… Et elle englobera peut-être même tout le marché dans sa « réprobation ». Et quand Michel, 54 ans, son mari, lui dira qu’il tenterait bien de lâcher son paquet de Gauloises analogique, pour tomber dans l’aire électronique, il va se prendre une poêle en fonte dans les dents.

Pour finir le tableau, une pièce jointe mettait en scène un de ces distributeurs.

Bref, « j’ai mal à ma vape. »