Acte 2 – Un magasin qui ose vendre des contrefaçons pour des produits authentiques
Suite à notre précédent article, nous avons enfin pu rentrer en contact avec le « Gentil Lionel », gérant de Smok and Kiss.
Après une longue conversation téléphonique, nous avons convenu de publier sa réponse, afin d’avoir « les deux points de vue d’une même histoire »:
Par mail :
Bonjour,
En réponse à votre message publié sur votre site .
Je tiens à vous informer que le Kayfun a été acheté à un grossiste qui nous a certifié que les produits qu’il nous vend sont des originaux. Nous avons fait confiance à notre fournisseur .
Je suis au regret d’apprendre que le produit vendu ne l’est pas. Tous les articles achetés à cette entreprise ont été retirés de la vente et nous vous remercions de nous avoir alertés.
Car ce n’est clairement pas la politique commerciale de la maison.
Concernant ce client, je l’invite à repasser en boutique et il sera remboursé.
Je tiens à exprimer mes excuses, nous allons régler le problème avec le fournisseur.
Concernant les autres points de votre message, je ne vais pas polémiquer à propos d’un ancien salarié qui ne fait plus partie de l’entreprise et qui a été licencié en bonne et due forme .
Si cette personne éprouve de la rancoeur, il n’est pas correct de véhiculer ainsi une mauvaise image de l’entreprise.
Lionel
Bon, malgré un dossier plutôt accablant, l’échange cordial qu’on a pu avoir au téléphone soulève plusieurs points :
L’imbroglio énorme qu’il existe entre Smok and Kiss et la franchise Icig Store : Quand nous demandons à être mis en contact (via la page Facebook de Smok and Kiss), nous sommes renvoyés vers le numéro de téléphone d’une des franchises Icig Store, où nous tombons sur le fils du patron, ce qui permettra enfin de joindre « Gentil Lionel » sur son numéro de téléphone personnel. S’en suivra l’échange téléphonique.
De cet imbroglio naissent des rapports de tensions entre nous, Lionel, et ses franchisés. Nous avons pu joindre le magasin de Metz qui se trouvait extrêmement attristé de cette affaire, tant les produits originaux lui tiennent à coeur. Même chose pour d’autres franchisés de la même enseigne, qui se retrouvent embringués dans cette histoire bien malgré eux, et qui nous ont fait connaître leurs positions par l’intermédiaire de Lionel.
Pour autant qu’on le sache, cette franchise ne vend pas de contrefaçons, ou il s’agit d’actes isolés, ne représentant pas la philosophie globale de l’enseigne, il est bon de le rappeler !
Certains professionnels semblent se faire duper par leurs fournisseurs, et nous y reviendront dans un prochain article, avec, nous l’espérons, l’aide d’autres patrons floués. Nous sommes tous bien conscients que d’autres professionnels pourraient tomber dans le même travers, et si nous pouvons relayer cette information, une fois étayée, nous le ferons avec plaisir. Un indice cependant : Personne ne fait de marge gigantesque sur des produits hauts de gamme dans ce secteur, si un grossiste vous propose un atomiseur revendu 150€ à 20$, il s’agit d’un faux.
Certains professionnels ne sont pas au courant d’accord de distribution exclusive pour certains produits haut de gamme ou artisanal.
Exemple : Pendant nos petites recherches, nous avons vu qu’Icig Store vendait sur internet le Nemi d’Atmomixani. Nous avons donc demandé à MyFree-Cig, distributeur officiel en France, si il avait vendu des Nemi à cette enseigne. Celui-ci nous ayant répondu par la négative, et devant l’absence de référence à Icig Store sur le site d’Atmomixani, nous avons conclu que la fourniture de ces derniers avait transité autrement, ou qu’il s’agissait de contrefaçon. Une fois les informations recoupées, il semble que ces mod aient été achetés à titre personnel, et revendu par la suite.
Pour finir : Pour une fois, tout est bien qui finit bien. Le « Gentil Lionel » s’engage à ne plus travailler avec ce grossiste et nous l’avons alerté sur les produits de son catalogue qui sembleraient contrefaits. Le consommateur floué a été finalement intégralement remboursé. Et c’était bien là notre seule motivation.